5 choses qui me manquent de la France

Vue sur la pointe de Granville depuis la plage de Saint Pair sur Mer

Cela va faire un an et demi que nous avons quitté la France pour nous installer à Prague. Et forcément, dans ce nouveau pays, il y a des choses qui me manquent, par rapport à ce dont j’avais l’habitude en France. Voici une petite liste (non-exhaustive…et qui va sûrement évoluer!) de ces petites choses qui essaient de me faire regretter mon pays ! 😉

Mes proches

Évidemment, quand on part vivre loin, on quitte ses amis, sa famille, son cercle de connaissances et de relations. Et parfois, malgré les coups de téléphone, tous ces gens me manquent. Prendre un café avec une vieille copine, prévoir nos prochaines vacances en famille, voir mes enfants se rapprocher de leurs cousins ou des enfants de mes amies, les voir développer une relation avec leurs grands-parents… Ce sont des choses auxquelles j’ai renoncé en venant vivre ici, et même si je le savais, parfois, j’ai un petit pincement au cœur. Il y a aussi cet aspect pratique : on n’a personne à qui laisser les enfants le temps d’une soirée ou (soyons fous!) d’un week-end en amoureux. Quand mes amies me parlent de ce week-end où elles ont laissé leurs enfants aux grands-parents pour aller se reposer deux jours à la campagne ou au bord de la mer… Je les envie !

Les lardons

Je parle bien des petits morceaux de lard, pas de mes enfants (qui ne me manquent pas du tout, puisque je les ai avec moi en permanence, si vous suivez bien ! ;)). Nous avons beau vivre dans un pays de mangeurs de viande, où le lard fait partie de l’alimentation de base, le lardon n’existe pas. Croyez-moi, quand on aime la quiche et les pâtes carbo, il faut s’y faire ! D’autant plus que le lard est le plus souvent vendu en tranches très fines (comme du bacon), donc il faut se motiver un peu pour trouver du lard en « bloc » qu’on peut découper en lardons ensuite. Ma vie est dure, je sais.

Le gras, c’est la vie.
Source : Wikipedia

Le fromage

Oui, toujours sur le registre de ce qui se mange, le fromage me manque. Un bon clacos coulant et puant, ici, c’est introuvable sans casser son PEL. Par chance, nous avons trouvé tout près de chez nous une cave-bar à vin où on peut également acheter du bon fromage français, mais seulement des pâtes dures. Donc on se régale de Comté et de Berobi, mais on ne trouve ni bon Camembert, ni Roquefort, et encore moins d’Époisses…! En revanche, Cheddar, Leerdamer, Gouda et autres fromages un peu fadasses, tranchés sous blister, ça va. On trouve. Quant au fromage tchèque, il est vraiment très bof donc on n’en achète pas. Sauf parfois du fromage de bière, qui pour le coup a vraiment un goût de fromage.

Ça y est, je salive. Et vous? 😉
Source : Wikipedia

La mer

Eh oui, en Tchéquie, il n’y a pas de mer. D’ailleurs, pour le 1er avril l’année dernière, nous avions fait croire à nos familles que j’avais trouvé un travail au service culturel de la Marine Nationale tchèque, et ils y avaient cru (mouhahaha, j’en souris encore!). Mais il n’y a évidemment ni Marine Nationale, ni chantiers navals, ni marée sur la Vltava. Heureusement, il y a quand même des mouettes, alors en fermant les yeux et en imaginant très fort une odeur iodée, on peut presque s’imaginer être sur une plage en Normandie ! (Parce que c’est mieux que la Bretagne. Désolée mon chéri.)

Je veux revoir ma Normandie (zaï zaï zaï zaï… )

Les crèches publiques

Figurez-vous qu’ici, le congé maternité dure trois ans. Les crèches sont par conséquent rarissimes, et surtout, privées. Autant vous dire que les prix sont prohibitifs, et réservés à une élite à laquelle nous n’appartenons pas ! Et je dois dire que je regrette souvent parfois de ne pas pouvoir larguer mes enfants pendant une ou deux demi-journées, ne serait-ce que pour garder mon salon rangé plus de 10 minutes…! 😉

Allez, je file m’occuper de mes nains ! Bisous ! 🙂

Jehanne

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