99 choses (plus ou moins) faciles à mettre en place pour faire sa « transition écologique ».
Cela fait un moment que je réfléchis à vous faire cet article un peu large (et long), avec tout un tas d’idées pour avancer sur la jolie route fleurie de l’écologie domestique. Certains parmi vous n’ont pas commencé, d’autres s’y mettent, et d’autres sont déjà bien avancés. Et je voulais quand même écrire quelque chose qui parle à tout le monde. J’ai donc établi une liste de choses à mettre en place, que ce soit pour les débutants de l’écologie ou pour les quasi-pro (parce que les pros…bah ils sont pro, donc ils n’ont pas besoin de lire ça ! Mais je suis pas sûre que ça existe pour de vrai. Un peu comme les licornes, quoi).
J’ai pris le parti de classer ces actions en trois degrés de difficulté, qui sont évidemment complètement subjectifs, et qui seront à adapter à la situation de chacun. Sentez-vous libres de ne pas être d’accord avec mon classement, que j’ai établi au plus complet des feelings, selon mon expérience. Allez, c’est parti ! 🙂
Les faciles
1- Faire ses yaourts maison.
Comme ça, ça peut paraître compliqué. Mais avec une yaourtière, ça se fait tout seul. On peut aussi opter pour les faire au four, ou alors à la casserole. Et hop, adieu les pots de yaourts dans la poubelle !
2- Se laver au savon solide.
Ça lave tout aussi bien que les gels-douche du commerce, avec beaucoup moins de cochonneries à l’intérieur. Il est aussi beaucoup moins cher, en règle générale. Bon pour la peau, pour le porte-monnaie, et pour la planète : on a un combo !
3- Manger bio.
J’ai mis ça dans les faciles, mais j’ai hésité. Parce qu’on trouve du Bio dans toutes les grandes surfaces, aujourd’hui. Mais cela ne veut pas dire que les aliments ont été produits en respectant l’environnement. Donc manger bio est facile, si on est prêt à faire cet effort, mais le bénéfice pourrait se limiter à votre santé, ce qui est déjà pas mal.
4 – Utiliser des protections menstruelles réutilisables.
Mesdames, vous avez sans doute entendu parlé de la cup menstruelle, qui s’utilise pendant 10 ans. Ou encore, des culottes menstruelles, qui évitent d’avoir à porter des protections. Il existe aussi des serviettes périodiques lavables, qu’il suffit de rincer puis de passer à la machine, avant de les réutiliser.
5 – Faire ses pâtes à tarte maison.
Outre le fait que les pâtes à tarte du commerce sont bourrées de cochonneries, elles sont aussi sur-emballées : papier, carton et plastique. C’est recyclable, certes, mais c’est surtout évitable ! Du beurre, de la farine, de l’eau et un peu de sel, et roule ma poule ! En 5 minutes c’est fait. Encore moins si vous avez un robot de cuisine. Et en plus c’est vachement bon !

6 – Faire un compost pour les déchets verts.
J’ai mis ça dans la catégorie facile, mais on n’a toujours pas réussi à le faire… Disons que c’est facile si on a un jardin ou un balcon. C’est aussi tout à fait possible en intérieur (il existe de nombreuses propositions pour les compost d’intérieur), mais j’ai un peu trop la trouille que mon Bulldozer préféré (j’ai nommé I.) vienne jouer dedans, donc on va attendre qu’il arrête de vider tout ce qu’il trouve ! 😉
7 – Faire le tri.
Ça peut sembler évident, comme ça. Mais c’est vraiment quelque chose à prendre au sérieux. Et même si le scandale des poubelles françaises déversées dans la campagne malaisienne vous fait vous dire que c’est inutile, pensez que tous nos déchets ne sont pas là-bas (sinon la Malaisie serait engloutie sous un monceau de déchets…) et que la plupart seront quand même recyclés.
8- Refuser les emballages inutiles.
Le sac en papier de la boulangerie, le sac de la librairie alors que vous pouvez glisser votre livre dans votre sac à main, etc. La plupart du temps, on peut tenir les choses à la main le temps de rentrer chez soi.
9- Acheter d’occasion : meubles, vaisselle, déco, vêtements…
Non seulement vous allez économiser des matières premières en réutilisant celles déjà produites pour d’autres, mais en plus vous allez faire de jolies économies, tout en rendant service à quelqu’un qui sera ravi de se faire trois sous. C’est aussi l’occasion de retrouver de jolies pièces vintages ou simplement qui ne sont plus en vente dans le commerce !
10- Faire du covoiturage.
Bon, ça je crois que ça parle à tout le monde : réduire la consommation d’essence en partageant sa voiture et les frais d’essence. Un bon deal.
11- Louer/emprunter au lieu d’acheter… et prêter/mettre en loc’ ses propres affaires !
Pourquoi acheter quelque chose dont on n’a besoin que très ponctuellement ? Perceuse, appareil à raclette ou à fondue, tireuse à bière… Autant d’objets que l’on peut facilement emprunter ou louer, que ce soit à des pro ou à des particuliers ! Et c’est aussi un bon moyen de se faire des petits sous, en louant son matériel de bricolage ou ses vêtements, par exemple !
12- Couper l’eau quand on se brosse les dents/se savonne sous la douche.
Un petit geste simple et tout bête pour sauver des dizaines de litres d’eau ! Ça vaut ce petit effort.
13- Faire la vaisselle au savon de Marseille.
Plutôt que d’utiliser des produits-vaisselle tout-faits, bourrés de cochonneries et conditionnés dans des bouteilles en plastique, optez pour le savon de Marseille, le produit lavant le plus zéro-déchet qui soit ! Il est super dégraissant, mais aussi beaucoup moins agressif pour vos petites mains, et absolument pas polluant. Comment ça fonctionne ? C’est très simple : il suffit de frotter votre éponge ou votre brosse directement sur le bloc de savon de Marseille, puis de nettoyer la vaisselle. Easy ! Attention, je parle bien du savon tout vert, 100 % huile d’olive, pas du blanc sur-glycériné et à l’huile de palme qu’on trouve sous blister dans les grandes surfaces.
14- Faire le ménage au vinaigre blanc ou au savon noir.
Ces deux produits sont tout aussi efficaces que les produits cracra du commerce, la pollution de l’air et de l’eau en moins ! L’odeur du vinaigre vous dérange ? Préparez un vinaigre-qui-sent-bon en y faisant macérer des peaux d’agrumes pendant quelques jours. Le vinaigre prendra leur odeur, plus besoin de Monsieur Propre pour avoir une cuisine qui sent bon le citron !
15– Faire sa propre lessive.
Là encore, rien de bien compliqué (cela a même été notre premier petit pas) : des copeaux de savon de Marseille et de l’eau bouillante suffisent à fabriquer une lessive tout à fait efficace. Comment on fait pour avoir une lessive spéciale pour le linge blanc ? Là encore, c’est simplissime : ajouter une cuillère à soupe de percarbonate de soude dans le tambour, et c’est parti.
16- Manger ses épluchures.
Une fois qu’on a trouvé quoi en faire, c’est vraiment super simple. J’en parlais dans cet article il y a quelques mois.

17- Faire attention aux dates de péremption pour ne pas gaspiller, et ne pas confondre avec les DLUO.
La DLUO, c’est la date limite d’utilisation optimale : le produit sera peut-être de moins bonne qualité, mais il est toujours consommable après cette date-là ! Inutile, donc, de jeter un yaourt dont la date est dépassée : il peut être mangé encore pendant 3 mois, pour ne citer que cet exemple.
18- Cuisiner ses restes.
Un reste de courgettes déjà cuites, mais pas en assez grande quantité pour toute la famille ? Ajoutez-les à une autre préparation (pourquoi pas avec d’autres restes, d’ailleurs – Ma mère appelle ça un « Michtemol », mais je crois que dans la vraie vie on dit un Fouzitou.) de façon à en avoir suffisamment ! Il n’y a pas de reste bête, mais on peut perdre bêtement des restes… (et on peut tromper une fois mille personnes, mais on peut pas… Bref.).
19- Bannir les tup en plastique pour utiliser du verre.
Parce que oui, dès que vous lavez un tup, que vous faites chauffer votre bouffe dedans, ou même simplement que vous l’y conservez, des petites particules de plastique migrent pour arriver soit dans l’eau de lavage (qui part dans les égouts et finit dans la mer), soit dans vos aliments, et donc dans votre organisme. Donc si vous avez une alternative, foncez ! Mais ne jetez pas pour autant vos tups s’ils sont encore en bon état : utilisez-les pour ranger autre chose que de la nourriture, tout simplement ! Petites pièces de playmobils dans la chambre des enfants, écrous dans l’atelier, pièces de monnaie dans l’entrée, trombones ou punaises dans le bureau… On a toujours besoin d’une boîte !
20- (Ab)user des sacs à vrac en tissu. #nonausacplastiquecracra
Des courses à faire ? Pensez à sortir avec un sac en tissu, cela vous évitera de prendre un nouveau cabas en plastique à la caisse du magasin ! Et si ça vous rassure, vous pouvez toujours en avoir un bien plié au fond de votre sac à main pour les besoins imprévus ! Utilisez aussi des sacs à vrac en tissu plutôt que les sacs en plastique à usage unique des rayons fruits et légumes : de plus en plus de supermarchés les acceptent, profitez-en, et contribuez à rendre cela normal !

21- Utiliser une gourde en inox au lieu d’une bouteille en plastique jetable.
Il en existe de toutes tailles, toutes formes, toutes couleurs… Et elles sont parfaitement sans danger pour la santé (contrairement aux bouteilles en plastique qui laissent échapper des particules de plastique dans l’eau), et incassables. Elles sont aussi très légères, et n’ont donc rien à envier à la bouteille en plastique jetable !
22- Bannir la vaisselle en plastique : assiettes, couvert, touillettes…
Vous partez en pique-nique ? Prévoyez de la vraie vaisselle, plutôt que du jetable. C’est peut-être un peu plus lourd, mais ce n’est vraiment pas la mer à boire. Vous organisez une fête et n’avez pas assez de vaisselle pour tous vos invités, ou laver tout ça ensuite vous rebute ? Pensez à la location : pour une somme très raisonnable, vous pouvez avoir une quantité d’assiette suffisante, que vous rendez sale au loueur. Zéro déchet et zéro tracas de lave-vaisselle à la sortie !
23- Utilisez des oriculis.
Qu’est-ce que c’est que cette chose ? Tout simplement un outil pour se nettoyer les oreilles. Il remplace très efficacement les coton-tiges non-recyclables et a une durée de vie éternelle ! Il en existe en bambou ou en métal, à vous de choisir ce que vous préférez !
24- Mettez un stop pub sur votre boîte-aux-lettres.
Saviez-vous que le papier utilisé pour imprimer des publicités à glisser dans les boîtes aux lettres représente un quart de la production de papier en France ? Cela équivaut à plus de 2 kilos par mois et par ménage. Pour des publicités qui, pour la plupart, se retrouvent directement à la poubelle… Pour éviter ce gaspillage hallucinant, il vous suffit de mettre un petit autocollant sur votre boîte-aux-lettres, et vous serez débarrassés de toute cette pub non-sollicitée.
25- Refusez les pailles en plastique dans vos jus de fruits ou vos cocktails. Même pour vos enfants.
Ces petits déchets auxquels nous sommes si habitués, et qui représentent une masse énorme dans les océans…et qui sont pourtant tellement superflus ! Et si vraiment vous ne pouvez imaginer boire votre mojito sans paille, il en existe des réutilisables ! Métal, bois, ou même à base de peau d’avocats… Les solutions ne manquent pas !
26- Utilisez des cotons lavables, pour vous démaquiller ou laver les fesses de bébé.
La production des cotons pour le visage ou pour les fesses est extrêmement énergivore et consommatrice en eau (sans parler des pesticides…!) et les cotons eux-mêmes sont pleins de produits blanchissants. Une solution très simple : passer au lavable ! Vous lavez vos cotons usagés avec votre linge, et hop, ils vous resservent la semaine suivante. Et ils sont tout doux, en plus. Vous pouvez coudre vos cotons vous-même ou les acheter dans des boutiques zéro-déchet ou auprès de petites créatrices, et vous êtes équipées pour la vie ! Les économies, c’est du bonus !
27- Utilisez des brosses à dents compostables.
Quoi de mieux qu’une brosse à dents comme alternative à la brosse à dents ? Simplement, au lieu de les acheter en plastique, choisissez-les en bambou ou en bois !
28- Recyclez votre marc de café : exfoliant, poudre à récurer…
J’avais écrit tout un article sur le sujet : le marc de café est plein de surprises, et peut servir à tout ! Alors ne le jetez plus, réutilisez-le !

29- Se démaquiller à l’huile végétale.
N’importe quelle huile peut faire l’affaire : en ce qui me concerne, c’est l’huile de tournesol de la cuisine. Pas besoin d’acheter une huile spéciale ou quoi : vous avez déjà ce qu’il faut dans vos placards ! Et c’est d’une efficacité surprenante ! J’étais moi-même sceptique au départ, mais la toute première utilisation m’a définitivement convaincue.
30- Repasser aux serviettes de table en tissu.
Plutôt que d’utiliser des serviettes en papier ou une feuille de sopalin à usage unique, privilégiez les bonnes vieilles serviettes en tissu, que vous pourrez utiliser plusieurs jours, puis laver et réutiliser à l’infini…comme au bon vieux temps !
31- Utiliser du percarbonate de soude comme blanchissant.
Pour raviver vos chemises, culottes ou vêtements de bébé, il n’y a rien de mieux ! Une cuillère de percarbonate dans le tambour de votre lave-linge, et roule ma poule ! Si le linge est vraiment très jauni ou gris, vous pouvez le laisser tremper une nuit dans une bassine avec du percarbonate avant de le laver. Et laissez-le ensuite sécher au soleil pour un résultat éclatant ! Ariel et compagnie peuvent aller se rhabiller !
32- Remplacez votre adoucissant pour le linge par du vinaigre blanc.
Toujours dans la section linge, vous pouvez très facilement bannir les adoucissants cracra du commerce, au profit du vinaigre blanc. Mettez en dans le bac d’adoucissant de votre lave-linge, c’est tout aussi efficace, et absolument pas mauvais pour l’environnement. Sans parler du coût dérisoire. Pourquoi se priver ?
33- Utilisez de l’acide citrique comme détartrant puissant (pour des situations moins désespérées, le vinaigre blanc est votre ami !).
La vitre de la douche, les chromes du lavabo, les toilettes sont entartrées ? Utilisez de l’acide citrique pour nettoyer tout ça. Là encore, son efficacité est surprenante, même pour des situations désespérées ! Dans des cas moins graves, le vinaigre blanc est suffisant, et toujours aussi peu cher et inoffensif pour l’environnement.
34- Utiliser une cafetière italienne ou à filtre lavables.
Ces deux solutions vous permettront de n’avoir aucun autre déchet que le marc de votre café. C’est super facile à mettre en place, et ce sont des habitudes faciles à prendre ! Si vraiment vous êtes trop accro à votre Nespresso, il existe également des capsules rechargeables en inox, qu’il vous suffit de vider et laver après utilisation.
35- Consommer son thé en vrac.
Plutôt que d’acheter vos thés en sachets (suremballés), optez pour le thé en vrac et la boule à thé ! Non seulement vous réduirez vos déchets, mais en plus, le thé acheté en vrac est souvent bien meilleur. Il existe de très nombreuses boutiques et épiceries qui en proposent, notamment dans les centre-villes.
36- S’équiper de multiprises à interrupteur.
Ce n’est pas grand-chose en soi, mais ces multiprises permettent de limiter la consommation inutile d’électricité. Parce que même éteint, un appareil branché consomme un tout petit peu d’énergie, qui passe dans la prise branchée. Si, le soir, vous éteignez simplement votre multiprise sur laquelle sont branchés ordi, imprimante, lampe de bureau, box et téléphone, vous économisez l’électricité utilisée par tous ces objets. Easy.
37- Débrancher son téléphone (ou autre appareil à batterie) quand il a fini de charger.
Dans la même thématique et la même problématique de l’utilisation inutile d’électricité, il y a toute celle que l’on utilise sans y prêter attention lorsqu’on laisse branché un appareil déjà chargé. C’est encore un geste tout simple, mais qui a son importance si on s’y met tous !
38- Placer une bouteille d’eau dans le réservoir de la chasse d’eau, pour en réduire le volume à chaque chasse d’eau.
Les réservoirs de chasse d’eau sont sur-dimensionnés, et représentent un gaspillage d’eau potable hallucinant. En y plaçant une bouteille pleine, vous économiserez à chaque chasse d’eau le volume de cette bouteille, sans même y prêter attention.
39- Laver le linge moins chaud (30-40°) : vous préservez les ressources en énergie, mais en plus vous abîmez moins votre linge et renvoyez moins de micro-particules dans la nature !
En vrai, un t-shirt porté un ou deux jours n’est pas SI sale que ça. On n’a pas besoin de le laver à 60° pour qu’il ressorte propre ! Réservez les lessives à haute température pour les vêtements vraiment sales ; pour les autres, 30 ou 40° suffisent amplement. Et c’est tout bénef pour vous, parce que les vêtements seront moins endommagés.
40- Refuser les sacs en plastique.
On vous en refile à tour de bras à chaque fois que vous faites des courses ; c’est un objet auquel on ne prête même plus attention tellement il est normal d’en avoir. Préférez le tote-bag, et refusez le sac plastique ! Même si vous comptez le réutiliser plus tard. N’oubliez pas : le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas.
41- Utiliser des éponges lavables (type tawashi) ou naturelles (loofah, par exemple).
Les éponges classiques du commerce sont du plastique, et on en consomme énormément ! Plutôt que de jeter à chaque fois vos éponges, passez, une fois encore au lavable. Ou alors, au compostable… Il existe de plus en plus d’alternatives intelligentes à ces éponges, profitez-en !
42- Changer de moteur de recherche sur internet : passer à Qwant, Lilo, Ecosia…
Vous n’êtes pas sans savoir que Google est un immense pollueur, qui s’enrichit en utilisant vos données personnelles pour vous abreuver de publicités vous incitant à consommer toujours plus (en bref). Oui, mais comment faire, si on veut faire des recherches sur internet ? Eh bien il existe d’autres moteurs de recherche, bien plus éthiques. Qwant est un logiciel libre qui n’utilise pas vos donnés ; Écosia plante un arbre à chaque recherche effectuée ; Lilo reverse une partie des gains publicitaires que vous lui apportez aux associations de votre choix. Il existe sans doute d’autres moteurs de recherche plus éthiques, à vous de faire votre choix !
43- Faire son vinaigre à la maison.
Comment se fabrique le vinaigre ? Tout seul, messieurs-dames. Il vous suffit de verser vos restes de vin rouge (pour un peu que vous ayez des restes de vin… 😉 ) dans un vinaigrier, et d’attendre. Un champignon va se créer de lui-même dans votre vin, et va le faire tourner au vinaigre en quelques semaines. Vous pouvez aussi récupérer ce champignon dans le vinaigrier de quelqu’un d’autre : il se développe assez vite, donc on peut le partager largement ! Et si, comme moi, vous aimez le vinaigre, vous verrez que le goût est bien meilleur.

44- Faire pipi dans la douche.
Vous vous ruez aux toilettes de bon matin pour évacuer votre bière de la veille ? Allez plutôt prendre une douche et faites pipi dedans ! Vous économiserez une chasse d’eau, et de toute façon, les eaux des WC et de la douche se retrouveront au même endroit à la fin. Vous trouvez ça cracra ? De toutes façons, vous allez vous laver juste après, et si vous visez bien le siphon, vous ne pataugerez même pas dedans. Alors, vous tentez ?
45- Sensibiliser autour de soi. Même si on passe pour un doux-dingue.
Vous réduisez vos déchets, c’est cool, bravo ! Mais vos amis ne font rien dans ce sens, et vous trouvez ça bien dommage. Je vous comprends, moi c’est pareil. Eh bien, tout doucement, sans les brusquer, parlez-leur de votre démarche, offrez-leur des cadeaux zéro-déchet, montrez-leur que c’est cool, et que vous êtes toujours aussi sympa. Ça prendra peut-être du temps, peut-être même que ça ne changera rien. Mais peut-être aussi que vous allez les intéresser et les faire se lancer à leur tour dans leur transition écologique !
Les « moyens »
46- Passer au shampoing solide.
Dans les déchets faciles à éviter, il y a les bouteilles de shampoing. Si vous passez au shampoing solide (qui ressemble, en gros, à un savon, et qu’on utilise de la même façon), non seulement vous éviterez tous les perturbateurs endocriniens qui s’y trouvent, mais vous aurez aussi un certain nombre de déchets en moins dans votre poubelle. Pourquoi j’ai mis ce changement dans les « moyens », et pas dans les faciles ? Parce qu’il faut trouver le shampoing qui ira bien à vos cheveux, et que votre cuir chevelu s’y habitue. Mais en vrai, ça vient très vite. (Notre recette ici).

47- Acheter la nourriture en circuits courts.
Essayez de favoriser la nourriture qui arrive jusqu’à vous avec le moins d’intermédiaires possible. Cela vous garantira que vos aliments ont été moins transportés, moins emballés, et que le producteur recevra davantage d’argent sur le prix total que vous allez payer. Le mieux étant toujours d’acheter directement au producteur, en allant au marché par exemple, ou en favorisant les magasins qui y sont attentifs.
48- Consommer local.
Vos tomates viennent d’Espagne, vos oranges, du Maroc, vos champignons de Paris arrivent de Pologne… Et nos agriculteurs peinent à vivre. En achetant des produits qui ont poussé ou ont été fabriqués près de chez vous, vous participez à faire vivre des personnes que vous côtoyez, à faire vivre aussi votre région…
49- Boycotter Amazon.
Dans le même sens, fuyez Amazon, qui importe en masse des produits de mauvaise qualité, et qui cherche à vendre, vendre, et vendre, sans se soucier des conséquences. Peut-être avez-vous vu ce documentaire incroyable qui révèle comment Amazon détruit des tonnes de produits neufs et en parfait état de consommation. En vrai, vous pouvez trouver ce que vous cherchez ailleurs que chez Amazon. Et je dis ça, j’habite en Tchéquie et j’ai souvent du mal à trouver ce que je cherche. Pour autant, je n’utilise plus Amazon et je trouve TOUJOURS des alternatives.
50- Pour les hommes : se raser au savon à barbe + blaireau, avec un coupe-chou ou un rasoir de sûreté.
Adios les bombes de mousse à raser ultra polluantes et les rasoirs à changer tous les quatre matins ! Dites bonjour à vos nouveaux amis qui, en plus d’être super écologiques, sont délicieusement vintage et vous donneront l’air d’un vrai hipster. Si ça c’est pas un argument de choc… ! 😉

51- Passer aux méthodes d’observation du cycle.
Les récents scandales liés à la pilule contraceptive, nocive à la fois pour la femme mais aussi pour l’environnement, font se poser pas mal de question sur l’usage généralisé de ces hormones de synthèse. Il existe pourtant des méthodes fiables et scientifiques pour ne pas tomber enceinte tous les matins, et qui sont complètement zéro-déchet : ce sont les méthodes d’observation du cycle. Il en existe plusieurs : la symptothermie, la méthode Billings, Fertility Care, la méthode Cyclamen… Et il ne faut SURTOUT PAS les confondre avec ces méthodes qui se basent sur des calculs et des statistiques (comme la fameuse méthode Ogino…) : les méthodes d’observation du cycle se basent sur une analyse quotidienne du corps de la femme, et non pas sur des généralités. Elles ont une excellente fiabilité lorsqu’elles sont bien appliquées. Elles demandent simplement, au départ, une formation (le plus souvent gratuite) auprès de personnes formées et agréées par les différents organismes des MOC.
52- Passer au dentifrice solide.
Là encore, comme pour le shampoing, c’est un moyen facile de se débarrasser d’un déchet et de toutes les cochonneries qu’il contient. La difficulté, c’est de trouver le dentifrice solide qui nous correspond. La meilleure solution, c’est d’en tester plusieurs et de se faire un avis !
53- Arrêter de prendre l’avion.
Parce que oui, l’avion, ça pollue. Beaucoup. Et qu’en vrai, on n’est pas obligé de partir en Thaïlande ou au Guatemala pour les vacances. On peut aussi prendre le train ou même le bus pour aller découvrir notre pays, ou d’autres pays d’Europe. Et si vraiment visiter New York est le rêve de votre vie, ok, allez-y. Mais profitez-en bien, restez-y quelques semaines, et n’y retournez pas tous les 6 mois. En fait, c’est mode de transport incroyablement pratique, mais qu’il faut économiser et utiliser de façon raisonnable et raisonnée. Et en conscience, selon notre situation.
54- Utiliser des couches lavables.
Il faut s’y habituer, mais ça se fait bien. Surtout quand on pense à la quantité de couches que l’on jette au quotidien quand on a des enfants, et qui sont des déchets non-recyclables… ! Il existe aujourd’hui de très nombreuses marques de couches lavables, qui proposent différents modèles et différentes tailles, pour tous les bébés ! En plus elles sont souvent jolies. La seule difficulté, c’est de les laver. MAIS on n’est pas comme nos grand-mères qui se les coltinaient à la main. Aujourd’hui, on rince si besoin, et hop, au lave-linge, et ça se fait tout seul. Donc une fois que le pli est pris, c’est easy peasy !

55- Faire pousser ses propres fruits et légumes.
Ça, c’est parfois compliqué, surtout quand on habite en ville et qu’on n’a pas de balcon. Mais si vous avez un jardin ou un balcon, c’est tellement cool de manger ses propres tomates ou ses fraises ! Ça peut demander un peu d’organisation et de travail, mais le résultat est quand même génial, et au moins, vous connaissez le mode d’exploitations de vos légumes (gratuits, en plus).
56- Avoir des poules.
Bon, là aussi, il faut du terrain, et cette fois, le balcon ne suffira pas. Mais si vous avez l’espace nécessaire, les poules, c’est trop cool (ça rime donc c’est vrai) ! Vous leur donnez des déchets, elles vous donnent des œufs ! C’est quand même pas mal, comme échange de bons procédés. Et comme ça, vous êtes sûrs qu’elles ne sont pas élevées en batterie (enfin, sauf si vous faites une batterie de poules dans votre jardin, mais c’est pas trop l’idée, là).
57- Réduire sa consommation de viande (surtout la viande rouge), voire arrêter complètement si on est très motivé.
Parce que le bœuf est suuuuper énergivore. Même le bœuf français, qui est le plus souvent nourri au soja brésilien (et participe ainsi à la destruction de l’Amazonie… On y pense pas, comme ça, hein?). Il existe des tas de moyens de manger des protéines autres que la viande, qui est malheureusement de moins en moins qualitative. Si vraiment vous aimez trop ça (ou que vous êtes allergique aux légumineuses, par exemple, qui sont une autre source importante de protéines), essayez tout de même de réduire votre consommation. Il n’est pas nécessaire d’en manger quotidiennement.
8- Remplacez le film alimentaire par des bee wraps ou des charlottes.
Les Bee wraps sont des emballages en tissu imprégné de cire d’abeilles, ce qui permet à la fois l’étanchéité et une certaine raideur du tissu. C’est très pratique pour emballer des sandwiches, par exemple ! Quant aux charlottes, vous pouvez les placer très facilement sur vos plats ou assiettes, et les laver en machine après usage. Et c’est tellement moins galère à utiliser que la cellophane !
59- Réparez ou faites réparer vos objets abîmés.
On balance un nombre de trucs qui seraient en fait réparables ! En se motivant un peu et/ou en se faisant aider, il est tout à fait possible de réparer un grand nombre d’objets abîmés. Il existe même dans certaines villes des « repair-cafés », où des bénévoles vous aident à réparer toute sortes de choses. Sinon, vous pouvez aussi demander à votre papa ou à votre voisine !
60- Donnez (ou recyclez/réparez/customisez) vos vieux vêtements.
Vous ne portez plus cette chemise ? Si elle ne vous plaît tout simplement plus, donnez-la à Emmaüs. Si elle est endommagée, vous pouvez aussi la mettre dans une borne Relais : c’est un geste simple, mais qui évite un immense gâchis, puisque vos vêtements auront une seconde vie, soit comme vêtements, soit comme matériau d’isolation, par exemple.
61- Renoncez aux surgelés : cuisinez, et congelez vous-même !
Plutôt que d’acheter vos lasagnes surgelées et sur-emballées, cuisinez-en une grosse quantité, et congelez. Au moins vous savez ce que vous mangez et comment ça a été préparé. De la même façon, évitez les sachets plastiques des haricots verts et autres champignons de Paris : achetez-les frais et mettez-les au congélateur vous-même. Je vous promets que ça aura le même goût à la sortie, mais l’impact écologique, lui, sera bien meilleur !
62- Faites vos jus et smoothies vous-même.
Ça peut demander un peu de temps et d’énergie (surtout quand c’est pour le petit dej et qu’on n’a pas encore avalé son café…), mais c’est incomparable de boire un vrai jus d’orange fraîchement pressée ! Pour les smoothies c’est pareil, un bon blender et hop, vous avez une boisson fraîche vraiment fraîche, dont vous pouvez choisir les saveurs… Le pied !
63- Passez au déo solide ou fait-maison.
Être écolo oui, mais sentir le fauve, certainement pas ! Mais ce n’est pas parce qu’on se passe des aérosols du commerce conventionnel qu’on est obligé de se passer de déodorant. Là encore, comme pour la plupart des produits d’hygiène, il existe des alternatives solides dans les magasins bio. Mais vous pouvez aussi décider de le confectionner vous-même à la maison, pour réduire encore plus votre emprunte (et être fier de l’avoir fait avec vos petites mains) !
64- Bannir le sopalin, lavettes jetables et autres lingettes, au profit de torchons et chiffons lavables.
On en parle, de la catastrophe écologique que sont les lingettes, même celles qui sont prétendument biodégradables ? La solution, une fois de plus, est celle de nos grand-mères : le bon vieux torchon et son copain le chiffon (découpé dans une vieille chemise usagée), lavables et réutilisables à l’infini (ou au moins jusqu’à l’usure!). Vous évitez de cette façon un gâchis immense d’arbres, d’eau, de produits blanchissants, de parfums chimiques, etc.
65- Utiliser du savon de Marseille comme détachant avant-lavage.
Bon, oui, il faut frotter un peu, et parfois c’est pénible. C’est vrai que faire un petit « pschitt » de produit magique sur une tâche bien tâche, c’est facile et bien pratique. Mais quand on y pense, c’est un tout petit geste qui permet de belles économies d’énergie et de matières premières, tout en évitant de déverser encore des produits nocifs dans l’eau. Allez, on se motive ?
66- Ne pas trop chauffer son logement : réduire son chauffage d’un degré est déjà une belle source d’économie d’énergie et d’argent !
Au pire, vous mettez un pull et des chaussettes si VRAIMENT il fait froid, mais en vrai, vous allez très vite vous y faire. Mon mari (<3) super frileux l’a fait : vous pouvez aussi !
67- Planter des fleurs pollinifères.
Pour sauver les abeilles et favoriser la pollinisation, choisissez simplement des fleurs riches en pollen, et attractives pour les abeilles. Campanules, cosmos, géraniums, mauves… Elles sont nombreuses, et certaines sont même des plantes aromatiques (cf point 69). Changer les femmes, Changer les hommes Avec des géraniums, chantait ce cher Laurent… Et pourquoi pas carrément sauver le monde ?
68- Installer un hôtel à insectes.
Ces petites maisons en bois avec plein de petits compartiments permettent aux insectes, si importants pour notre écosystème, de trouver une alternative à leur habitat naturel, souvent détruit par l’intervention de l’homme. Vous pouvez en installer un dans votre jardin ou celui de votre copropriété, ou demander à votre mairie d’en installer dans l’espace public. C’est généralement bien perçu, parce que ça ne dérange personne, et on n’a (à ma connaissance !) jamais vu des essaims entiers s’y installer.
69- Faire pousser ses plantes aromatiques.
Des petits pots d’herbes parfumées et savoureuses sur le bord de votre fenêtre ou votre balcon… C’est joli, c’est bon, c’est zéro-déchet et c’est bon pour les abeilles. Il faut juste penser à les arroser !

70- Éteindre ses appareils électriques (et pas seulement les laisser en mode veille).
Parce que oui, les appareils en veille, ça consomme. Si on arrêtait de fonctionner comme ça, en les laissant en veilles, la France pourrait se passer de la production de deux centrales nucléaires ! Je ne vais pas rentrer dans le débat sur le nucléaire ; mon propos ici est celui de gâchis d’énergie. Alors si on s’y mettait tous pour changer ça ?
71- Réutiliser l’eau froide de la douche qui chauffe pour arroser les plantes ou pour mettre dans la chasse d’eau.
Pour un peu que l’eau chauffe lentement chez soi, on peut laisser partir à l’égout des dizaines de litres d’eau propre et potable ! Et clairement, on n’y prête pas attention, on attend juste. Pour ne pas perdre cette eau, vous pouvez la récupérer dans un seau ou une bassine, que vous utiliserez pour laver vos légumes, arroser vos plantes, mettre dans la chasse d’eau ou dans le réservoir du fer à repasser… Bref, tout ce qu’on peut faire avec de l’eau propre dans une maison !
72- Réfléchir avant d’imprimer quelque chose : est-ce utile ? Si oui, et si possible, imprimer en recto-verso et sur du papier recyclé.
Tout est dit, je crois : économiser le papier c’est important. Même s’il est recyclé et recyclable. Parce que ça participe à la déforestation et que ça consomme un max d’énergie.
73- Prendre les transports en commun plutôt que la voiture, et plutôt le vélo que les transports en commun.
Je sais que ce n’est pas forcément facile, surtout à la campagne ! Mais si le réseau de transports de votre lieu de vie vous le permet, réduisez l’utilisation de votre voiture pour des moyens de transport plus « doux ».
74- Abandonner le papier-cadeaux, au profit de furoshikis, sacs à cadeaux, vieux journaux, ou autres alternatives.
Alors oui, c’est joli le papier cadeau, mais ce n’est pas recyclable, et pas vraiment réutilisable, ou alors pas longtemps. Optez pour d’autres solutions : recyclage de papier journal (ça rend très bien ! Et on peut choisir les pages qu’on utilise en fonction de la personne à qui on offre le cadeau… Ma sœur avait adoré son papier-cadeau Zidane!), emballages en tissu donc réutilisables, jolis bocaux… Il y a plein d’alternatives, sans parler de celles que vous allez trouver, chez vous, avec votre quotidien ! Soyez créatifs !

75- Être attentif à éteindre les lumières ou autres sources de consommation d’énergie inutilisée lorsqu’on quitte une pièce.
Ça rejoint la mise en veille des appareils : quand vous quittez une pièce, éteignez ce qui n’a pas besoin de rester allumé : lumière, ordinateur, radio… Il n’y a pas de petites économies d’énergie !
76- Offrir des cadeaux immatériels
Un bon pour un resto, une sortie entre copines, un ciné, ou une participation à un atelier DIY, à une dégustation de vins et fromages… Il y a un milliard de possibilités ! Et ça vous fera économiser beaucoup de déchets, d’énergie, de matières premières… au profit de cadeaux qui feront tout autant plaisir mais seront dans une autre logique : celle du vivre, de l’être, et non pas de l’avoir. Et ça, c’est bon.
77- Vider régulièrement sa boîte mail : se désabonner des news-letters qu’on ne lit pas vraiment, vider la corbeille, supprimer les vieux mails…
Il existe même un outil pour vous aider à faire ça, ça s’appelle Cleanfox, et ça scanne toute votre boîte mail pour en extraire les mails non-lus, les NL, etc, et vous propose de les supprimer et/ou de vous désabonner. Ça gagne un temps fou ! Sinon, vous pouvez aussi y aller manuellement. Avec un bon podcast ou de la musique, ça peut rendre cette tâche abordable ! Et par la suite, faites-le régulièrement.
78- Boire l’eau du robinet, en la filtrant si besoin à l’aide de charbon actif ou de perles de céramique.
Qu’on n’aime pas le goût de l’eau du robinet, ça, je le comprends trèèèèès bien ! Mais il y a tout de même une alternative à l’eau en bouteille en plastique, c’est de filtrer l’eau du robinet. Vous serez débarrassés du goût-pas-bon ET des bouteilles en plastique. Sans parler des économies que vous allez faire !
79- Aller à la bibliothèque ou la médiathèque pour emprunter les livres et films que vous souhaitez lire ou visionner.
Plutôt que d’acheter des livres, CD ou DVD neufs, pensez à les emprunter. De belles économies de matières premières et de déchets, et aussi de sous.
80- Passer moins de temps sous la douche.
Ça peut être un vrai effort pour certains, qui aiment passer de longues minutes sous l’eau chaude. Et c’est vrai que c’est agréable… Mais c’est aussi une folle quantité d’eau potable et presque propre qui part aux égouts, et c’est quand même ballot. Alors, la douche, hop, on se mouille, on se savonne, on se rince et voilà !
81 – Utiliser des ampoules basses conso ou même des LED pour éclairer chez soi.
Encore une façon simple d’économiser de l’énergie : quand une ampoule grille, la remplacer par une autre qui consomme moins. Petit geste qui passe sans qu’on s’en rende compte !
82- Penser à régulièrement détartrer ses équipements (ou dégivrer), pour en optimiser la consommation.
Parce que oui, quand votre congélateur est bien givré, il consomme davantage d’électricité pour maintenir le froid ; et quand votre bouilloire électrique est entartrée, il lui faut davantage d’énergie pour faire chauffer l’eau. Sans parler du fait qu’entretenir votre électroménager lui permettra de durer plus longtemps.
83- S’inscrire dans une AMAP.
Faut-il encore les présenter ? Les AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) proposent à leurs adhérents d’acheter à l’avance la production d’un agriculteur local, lui permettant ainsi d’avoir un petit pactole de départ à chaque début d’année pour lancer sa production annuelle, et aussi de lui assurer un revenu juste et honnête sur une partie de sa récolte. À vous les bons fruits et légumes de saison, cultivés par un agriculteur que vous allez apprendre à connaître à travers l’association !

84- Faire ses courses (alimentaires, mais pas que !) dans les petits commerces de proximité : boulanger, poissonnier ou libraire…
Pour faire vivre l’économie locale, encourager une consommation moins polluante et retisser du lien social, allez dans les petites boutiques de quartier ou de village. Ça prend peut-être plus de temps d’aller dans plusieurs boutiques, mais vous y trouverez des produits alimentaires généralement de meilleure qualité, vous serez conseillé par un professionnel pour acheter la pièce de viande qu’il vous faut ou le melon qui sera mûr pour dimanche soir… Et pour le non-alimentaire (je pense aux livres, par exemple), acheter chez votre petit commerçant, c’est lutter contre les géants du commerce en ligne, dont l’éthique et les pratiques en terme d’écologie laissent à désirer…
Les plus difficiles

85- Faire ses achats en vrac.
LE grand classique du zéro-déchet. Mais ça n’est pas forcément évident à mettre en place, notamment quand on n’habite pas dans une grande ville ou qu’on n’a pas de budget ! Je me souviens, quand nous habitions à Angers, j’avais essayé plusieurs magasins de vrac avant d’en trouver un où les prix soient abordables. Dans une des boutiques que j’avais essayées, le litre d’huile d’olive était à 24€, et ça m’avait complètement démotivée à aller plus loin dans ma démarche. Mais en fait, c’est pas comme ça partout, il faut persévérer pour trouver le meilleur rapport qualité/prix/distance. Et parfois, ça finira au supermarché du coin, parce qu’on n’a pas mieux. C’est comme ça pour l’instant, mais ça pourrait changer !
86- Se passer complètement de voiture.
Nous sommes en train de franchir ce pas, j’en ai parlé par ici.
87- Coudre ses propres vêtements.
Bon, ça, ça demande du temps, de l’investissement matériel et psychologique, et aussi une connaissance de la couture qu’il faut acquérir ! Mais cela permet de choisir au mieux les matières et les conditions dans lesquelles on fabrique nos vêtements.
88- Acheter des produits frais et passer au tout-fait-maison.
C’est une vraie organisation, et ça demande beaucoup de temps. Mais acheter juste des matières premières plutôt que des produits tout-faits (et toujours sur-emballés) vous permettra d’une part de manger plus sain (une pizza faite-maison est bien meilleure pour la santé qu’une pizza achetée en grande surface!) et d’autre part de réduire de beaucoup le contenu de vos poubelles. Certains optent pour un samedi après-midi dédié à la préparation des repas pour toute la semaine ; ça peut être une option pour vous si vous pensez ne pas avoir le temps dans la semaine.

89- Cultiver son levain et faire son pain soi-même.
Là aussi, c’est de l’organisation et du temps (moins cependant que cuisiner tout-frais), mais votre pain sera simple et nourrissant, sans additifs, et vous aurez la possibilité de choisir des farines moins raffinées. Et en plus, c’est déclinable à souhait, vous faites ce que vous voulez et c’est assez cool !:). Voici mes conseils pour faire du levain, du pain au levain,; et de la brioche !
90- Passer au PQ lavable.
On passe pour des gens bizarre, et psychologiquement, il faut s’y faire. C’est pour ça que j’ai mis ça dans la case « difficile », mais en vrai, c’est très simple : le principe est le même que les lingettes lavables pour les fesses des bébés ! Nous avons franchi le pas il y a presque un an et demi, et nos postérieurs s’en portent très bien. Plus d’infos dans cet article et dans celui-ci.
91- (Re)passer aux mouchoirs en tissu.
Là encore, il y a un pas psychologique à faire, parce qu’on a pris l’habitude de jeter nos mouchoirs après usage. Et c’est vrai que c’est un peu dégueu de mettre la main dans la poche et d’y tomber sur de la morve pas sèche… Mais à tout problème, il y a des solutions : vous pouvez avoir par exemple un petit étui en tissu pour y mettre vos mouchoirs sales que vous pourrez laver ensuite ! Vous vous dites que les microbes risquent de survivre au lave-linge, et que vous allez récupérer votre rhume dans un mouchoir propre ? Repassez simplement les mouchoirs, ils ne résisteront pas à la chaleur du fer. Allez, c’est parti pour le mouchage à l’ancienne ?
92- Se chauffer au bois.
Un petit poêle à bois ou une cheminée dans votre salon, vous y avez pensé ? Même si cela ne chauffe pas toute votre maison, cela peut vous permettre de réduire la consommation d’électricité/gaz/fioul de votre foyer. Et c’est si agréable, une bonne flambée pendant l’hiver !
93- Avoir une bonne isolation thermique chez soi (ce qui peut nécessiter de la refaire…).
Si votre logement est un peu ancien, ce 92ème point peut nécessiter quelques travaux. Mais le jeu en vaut la chandelle : votre maison sera plus chaude, et donc moins énergivore ! C’est tout bon pour vous et pour la planète.
94- Placer son argent dans une banque éthique.
Il n’en existe que deux, en France : La nef et le Crédit coopératif. Pourquoi sont-elles éthiques ? Parce qu’elles ne financent que des projets qui le sont : projets culturels, sociaux ou environnementaux, le tout dans une totale transparence. Les clients de la banque savent à quoi précisément sert leur argent, ce qu’il finance, qui il aide. En revanche, les intérêts perçus sur les comptes d’épargne et les placements sont moins élevés, puisque les projets financés n’ont pas vocation à faire un profit immense pour les actionnaires.
95- Vivre dans un éco-village.
Il en existe de plus en plus, un peu partout en France : ce sont des villages (sans blague!) où les habitants s’engagent à vivre de la façon la plus écologique possible. De nombreuses actions sont proposées par les mairies ou les associations locales pour aider les habitants à accéder à un mode de vie plus respectueux de l’environnement. Un annuaire des éco-lieux de France est disponible ici.
96- Récupérer l’eau de pluie pour arroser les plantes d’intérieur, faire le ménage, remplir la chasse d’eau, etc.
Cela nécessite d’avoir un récupérateur d’eau de pluie, plus ou moins sophistiqué : il peut s’agir simplement d’un grand bac placé sous la gouttière, ou de tout y système avec filtration qui conduit directement à la chasse d’eau, par exemple. Ce système évite un gaspillage d’eau potable pour des usages qui ne nécessitent pas une eau consommable.
97- S’habiller chez des marques éthiques, en privilégiant les matières naturelles et/ou bio.
Ces marques sont de plus en plus nombreuses, et proposent des vêtements de qualité, conçus pour durer, et dans le respect de l’Homme et du vivant en général. Souvent assez chers, ces vêtements offrent en contrepartie de leur prix la garantie d’être respectueux de l’environnement et des personnes qui les ont fabriqués.
98- Faire ses propres conserves et confitures.
Pour manger des tomates ou des cerises en hiver, vous pouvez les mettre en bocaux, et en profiter plus tard. Cela vous évitera d’acheter (puis de jeter) des briques de sauce tomate pour vous faire une pizza en janvier. Et vos confitures maison auront bien plus de saveur (et beaucoup moins d’additifs) que celles que vous achetez au supermarché ! Ça demande du temps et un peu de pratique, mais c’est faisable.
99- Tout plaquer et partir élever des chèvres dans le Larzac.
Ça, c’est pour quand vous serez prêt. 😉

Source :Wikipedia
Allez, bon courage, hein ! Bisous ! 🙂
Jehanne
[…] l’avion ; il faut juste les déterminer en conscience. Je prenais cet exemple dans mes 99 choses à faire pour devenir écolo : si ton rêve de toujours est de visiter les États-Unis, vas-y. Fais ton aller-retour en avion. […]
C’est assez exhaustif 🙂 par contre effectivement la classification est amusante… Passer au couches lavables sur le même plan que chauffer moins ? 😉
J’aurais plutôt tendance à classer entre « les changements qui ne me coûtent rien » (économiser l’eau en se lavant les dents », les « bon je fais des économies mais il faut que je m’organise » (je vais au marché le samedi avec mes sacs » et les gros changements – veux qui apportent en fait mais qui nécessitent soit un investissement (isoler) soit un changement radical de son mode de vie (bye bye la voiture)
….
Aha c’est vrai que vu comme ça ça peut surprendre ! Mais de fait, chez nous, baisser le chauffage a été « un peu difficile » parce que mon mari est super frileux, que les enfants (et moi !) adorent se balader pieds-nus, etc. Donc si le geste est facile, cela demande quand même un effort pour tout le monde. Et les couches lavables, c’est aussi « un peu difficile », mais pas pour les mêmes raisons ! 🙂 Donc c’est dans la même catégorie, mais ça ne veut pas dire que c’est sur le même plan. Cela dit, j’ai bien conscience des limites de ma classification, qui est très personnelle ! Ta proposition est intéressante…mais elle rencontre quand même des limites, comme typiquement : est-ce que baisser le chauffage est un geste qui ne coûte rien, ou pas ? Ça dépendra forcément des familles, des logements, et des habitudes !