Pourquoi nous avons décidé de mettre P. dans une école tchèque.
Ceux qui me suivent sur Instagram auront eu la chance (ou pas) de voir en story ma tête de ravie à l’annonce tant attendue de l’admission de mon (plus si) petit lutin à l’école de notre quartier. Nous n’étions pas certains, avec le système tchèque auquel nous n’avions pas tout compris, d’avoir une place pour lui. Mais c’est bon !! Je suis vraiment ravie, parce que, même si la scolarisation n’est pas obligatoire à son âge (il aura 3 ans fin juin), il était important pour nous qu’il aille à l’école rapidement. Pourquoi, et pourquoi dans une école tchèque ? Je vous explique tout ça dans ce petit article !
Une sociabilisation jusqu’ici limitée
Cela fait environ un an et demi que nous vivons à Prague, et il nous est un peu difficile de nous faire de nombreuses relations. Nous avons quelques amis, que nous voyons régulièrement, mais ce sont un peu toujours les mêmes. Nous, ça nous va, mais nous pensons que nos enfants ont besoin d’élargir un peu leurs horizons, de rencontrer davantage de personnes et notamment des enfants de leur âge. Pour les faire grandir, être curieux, entrer en relation avec les autres, cela nous semble important.

Faire tomber la barrière de la langue
L’autre aspect, également très important pour nous : l’apprentissage de la langue. Nous prévoyons de rester encore quelques années (au moins!) en Tchéquie, et il est fondamental pour nos enfants qu’ils en maîtrisent la langue. Or il est bien connu que plus on tarde, plus il est difficile d’assimiler une langue : il nous faut donc les plonger le plus tôt possible dans le bain du 100% tchèque ! Certes, les premières semaines seront probablement difficiles pour P., pour la compréhension et l’intégration. Mais les professeurs que nous avons rencontrés lors de la visite de l’école se sont montrés très rassurants à ce sujet : il s’adaptera très vite, et eux-mêmes seront particulièrement attentifs à ce qu’il comprenne les consignes et les activités. Il devrait donc être capable de rapidement faire son trou et communiquer avec les autres.

Tirer profit de la vie à l’étranger
Un troisième aspect, qui rejoint le précédent : nos enfants sont encore petits, et ne sont donc pour l’instant pas capable d’apprécier les avantages de la vie à l’étranger. Si nous décidons de rentrer en France plus tôt que prévu, nous aimerions qu’ils aient quand même pu tirer bénéfice de ces quelques années vécues dans un autre pays. La langue, la découverte d’un autre système scolaire et la rencontre avec d’autres enfants d’une autre culture est à peu près tout ce qu’ils pourront en retenir. Même s’ils risquent d’oublier la langue en ne la pratiquant pas, ils auront a priori acquis des mécanismes et de bonnes bases pour l’apprentissage des langues à l’avenir…et pourquoi pas le tchèque s’ils souhaitent s’y remettre quand ils auront grandi !
Ce dernier aspect est assez hypothétique puisque, comme je le disais, nous pensons rester ici un bon moment, mais comme on ne sait pas de quoi l’avenir sera fait… Nous voulons leur donner le meilleur quand nous le pouvons !
Faire un break !!
Enfin, et c’est un peu plus égoïste : mettre mon grand lardon à l’école va me permettre de souffler un peu, d’être plus souple dans la journée, et aussi de passer plus de temps avec son petit frère. Nous envisageons d’ailleurs aussi d’inscrire I. à la crèche une journée par semaine, ce qui me donnerait une vraie journée off, pour faire ce que j’ai besoin (ou envie !) de faire sans être interrompue… Je pourrais par exemple prendre des cours de tchèque, ou avoir davantage de temps pour faire des visites culturelles. Tout cela reste bien sûr à caler, mais j’ai hâte de commencer cette nouvelle année avec ce nouveau rythme et ces découvertes ! Quant à P., il est très enthousiaste à l’idée d’aller à l’école, et cela l’aide à grandir : il s’entraîne à mettre ses chaussures et son manteau tout seul, pour être capable d’aller à l’école. Il a vraiment envie de grandir, et c’est ce qui est le plus beau dans tout ça !
[…] rentrée de mon grand lutin à l’école tchèque du quartier a été une réussite. Du moins, à l’issue de sa première semaine. Selon la maîtresse (et […]